Le moteur à air comprimé ou pneumatique existe.
Avant de vous donner mon sentiment sur les directions que prennent les constructeurs et leurs amis politiciens de droite comme de gauche, je vais vous parler du moteur à air comprimé ou pneumatique.
L’histoire du moteur pneumatique ou à air comprimé.
Les moteurs à air comprimé existaient il y a 180 ans sur des locomotives, des tramways ou des automobiles. (Source Wikipédia)
A Paris en 1840, Andraud et Tessier de Motay conçurent un système révolutionnaire. La locomotive était équipée d’un réservoir d’air. Ils le remplissaient en certains points du réseau et prouvaient ainsi la faisabilité du système.
Quelques années plus tard un ingénieur, Louis Mékarski, perfectionne le système. Il l’associe de l’eau surchauffée sous pression à l’air comprimé.
Cette amélioration rendit opérationnel le moteur pneumatique et permis d’équiper des réseaux de tramways.
Il est testé sur le réseau des Tramways-Nord de 1876 à 1879.
C’est en 1879 que le réseau des tramways Nantais fut équipé progressivement de plus de 90 véhicules à air comprimé. Ils donnèrent entière satisfaction jusqu’en 1917.
Des villes, comme Berne (1890), Vichy (1895), Aix-les-Bains (1896), Saint Quentin (1899) et La Rochelle (1901) s’équipèrent aussi en tramways Mékarski.
Les Halles de Paris, de 1895 à 1901, étaient équipées de locomotives Mékarski sur la partie parisienne de l’Arpajonnais.
Il fut exploité sur de nombreuses lignes du réseau D’Ile-de-France.
Les Chemins de fer nogentais, le tramway de Sèvres à Versailles, la compagnie des tramways de Saint-Maur-des-Fossés et sur le réseau de la compagnie générale des Omnibus de 1894 à 1914 en étaient équipé.
Les États Unis ne sont pas resté inactif et c’est à partir de 1896 que la compagnie « H.K. Porter Compagny » mit sur le marché des locomotives inventés par Charles B. Hodges.
Pour améliorer le rendement des moteurs, il les équipait de moteurs à triple expansions. De plus, tous étaient complétés par un échangeur de chaleur atmosphérique.
Des milliers de locomotives Porter équipèrent les mines de charbon de l’est des États-Unis jusqu’aux années 1930.
D’autres constructeurs ont produit en grande quantité des machines similaires pour les mines. De même d’autres constructeurs les ont adapté pour les usines d’industries qui ne tolèrent ni fumée, ni poussières.
La construction de réservoirs à haute pression (250 bars) augmenta l’autonomie des locomotives.
Mais malheureusement elles furent abandonnées vers 1950 et remplacées par des moteurs à gaz et électrique.
Aujourd’hui, c’est un Géo Trouvetou français qui relance le moteur pneumatique.
Ancien ingénieur de Formule 1, Guy Nègre, garantit qu’il détient la clé pour faire rouler une voiture avec de l’air comprimé.
D’après lui, le véhicule coûterait 4 fois moins cher qu’une voiture électrique. De plus, il faudrait deux minutes pour faire le plein d’air comprimé. Même si le projet semble intéressant pour le commun des mortels, Guy Nègre a multiplié les échecs de collaborations depuis 1991 et la création de sa société MDI.
Mais l’aventure de la voiture à air comprimé n’est pas jetée aux oubliettes pour autant.
En mai 2012, la société indienne Tata Motors annonce avoir passé avec succès une coopération avec la société MDI. Des tests d’utilisation sur des prototypes ont commencé.
La mise en œuvre pour l’automobile a fait aussi l’objet de quelques réalisations. Efficace et moins polluant que le véhicule électrique (qui pollue par les composants de ses batteries). Toutefois elle souffre aussi d’une autonomie limitée, exception faite pour les moteurs en Bi-Energie.
Toutefois, le concept semble être oublié du monde « écologique ». Ainsi il ne bénéficie pour l’instant d’aucun lobby industriel pour sa promotion et son développement. Plusieurs sociétés travaillent cependant sur l’application du moteur pneumatique pour l’automobile.
La question que je me pose, est, la voiture pneumatique a-t-elle de l’avenir face à la voiture électrique ?
Personnellement je ne pense pas. Plusieurs raisons dont notamment:
- le coût de recharge en air infiniment trop bas (Pas assez cher mon fils, donc pas assez de taxes !!!).
- L’absence de location d’accessoire tel que les batteries. Accessoire qui fait gagner de l’argent aux industriels et des taxes à l’État Français.
- De même, le manque d’investissement de l’État fait que le moteur pneumatique a peu d’avenir.
Pour conforter mon doute, j’ai fait quelques recherches et vous allez voir que je ne pense pas me tromper beaucoup.
Premièrement, la manne financière qu’est le carburant pour notre pays.
En 2022, et bien que la consommation de carburant baisse, les recettes sont appréciables.
En 2022 l’État Français a empoché plus de 41 Mds€ de taxes diverses et variées. (Source BFMTV)
De plus, les primes de l’État accordées (Source ecologie.gouv.fr) en 2012 sur une voiture électrique étaient de 7000€. Encore aujourd’hui les primes pour une voiture électrique sont de 5000€.
Donc, l’État Français favorise la voiture électrique à toute autre carburants ou motorisation.
Force est de constater que ces voitures seront lucratives dans les années à venir.
Entretien inabordable ainsi que des taxes diverses (batterie en location = taxe).
De même, si demain toutes les voitures étaient électriques, demandez-vous où l’État irait récupérer les 41 Mds€ de taxes. Il n’aura pas de scrupule à créer de nouvelles taxes pour notre bonheur.
Deuxièmement, les avantages, pour l’utilisateur et la nature, du moteur pneumatique.
Les deux systèmes présentent l’inconvénient d’une faible autonomie par rapport aux moteurs thermiques. Ce qui est contraignant pour un véhicule individuel. Toutefois, pour les véhicules à moteur pneumatique bi-énergie le problème n’existe plus. Et il est paradoxal que les États ne rêvent que de moteurs électriques seuls.
Sachant que la Sté Tata Motors a créé une voiture de ville. Cette auto la Tata Minicat (Source pro.mobicoop), qui se recharge en 2 à 3 minutes à une borne de service. Ou alors chez vous en 4 heures grâce au compresseur de bord.
Le stockage de l’énergie, de part sa conception, a un coût de fabrication du réservoir d’air plus faible que celui d’une batterie. Le véhicule est plus léger, a une possibilité de recharge à l’infinie et une facilité de recyclage.
Pour info, une batterie n’a qu’une vie moyenne de 6/7 ans.
Devinez qui devra payer pour son recyclage et qui vous volera le câble de recharge une fois au boulot ?
Les rejets des voitures pneumatiques sont compris entre 10° et 15°. Cela permet d’avoir la climatisation pour toutes les voiture sans surconsommation. Et de fait, de lutter contre le réchauffement de la planète et l’effet de serre.
Mais il est vrai que nos élus s’en moquent de la planète, pour preuve.
Conclusion du moteur à air comprimé.
Avec un Smic mensuel net de 1426.30€/mois (11/2024), il est déjà impossible de se loger ou d’épargner pour une retraite. Qui plus est, avec des factures annuelle de gaz, de carburant, d’électricité et assurances diverses qui augmente tous les ans, j’aimerais que l’on m’explique comment acheter une voiture électrique.
Sachant, qu’en moyenne une citadine (Source ENGIE) coute 35 milles euros et un petit SUV 40 milles euros minimum. Et, je ne parlerais pas des prix d’une berline…
Donc depuis plus de 100 ans, les États avait la solution. Cela aurait aussi diminuer notre dépendance aux pays producteur de pétrole.
Par là même, nous aurions pu ralentir le rapide réchauffement de la planète et la fonte des glaces.
Et pour les moins chanceux, il y aurait eu moins d’allergies dû à la pollution.
Mais voila, le copinage, le lobbying des grands groupes et la corruption grandissante étaient là. Ce pourquoi nos Élus et L’Union Européenne ne rêve que d’électricité.
Malheur à nous pauvres consommateurs !!!