Les vacances scolaires sont de retour.
Les vacances scolaires encore et encore pour nos petits enseignants. Ah, non je me suis encore trompé, je voulais dire pour nos petits-enfants.
J’en ai ras le bol que tout au long de l’année les médias nous rabâchent que les élèves font trop d’heures de présence à l’école et qu’ils sont fatigués.
De même, que les enseignants qui eux râlent qu’ils n’ont pas assez de congés et qu’ils ne sont pas raisonnablement payé.
Ce qui va suivre, vous permettra de voir que les élèves et de fait les enseignants, en font beaucoup moins que leurs ainés.
La faute à qui ? Surement aux parents et aux enseignants, puisqu’ils pensent plus à leurs vacances et weekends qu’a l’éducation des bambins.
De même, certains parents ne font des enfants que pour que la CAF (APL) règle une partie du crédit de la maison ou de l’appartement ou leurs permettent de rester à la maison sans travailler.
Ne sont-ils pas mignons ces petits !!!
Il ne faut pas les fatiguer, il faut qu’ils durent, qu’ils durent…au moins jusqu’à 70 ans.
Tout cela pour une retraite bien mérité. S’ils y arrivent …
Que se passait-il avant.
En 1968, il y avait 175 jours d’école par an, soit 1050 heures par an.
De nos jours, et en moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE, le temps annuel d’instruction obligatoire est de 799 heures dans l’enseignement primaire et de 919 heures dans le premier cycle de l’enseignement secondaire,
A titre d’exemple un salarié du privé réalise 1607 heures de travail par an. Soit de 4,5 mois à plus de 5 mois de travail de plus qu’un enseignant.
Horaires d’un élève de primaire dans les années 70.
Mes horaires étaient de 9h à 12h et de 14h à 17h, les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. Soit 30 heures par semaine et le soir il y avait aussi des leçons à apprendre pour le lendemain.
Comme l’a calculé, l’historien de l’éducation, Antoine Prost, les élèves ne passent pas plus de temps en classe aujourd’hui en cinq années, qu’ils n’en passaient en quatre ans il y a une génération.
Nous quittions l’école à 14 ans pour aller en apprentissage et passer un CAP. Les plus chanceux et capables allaient en seconde pour continuer leur scolarité.
Il est vrai, que certains individus ont plus de facilité que d’autres pour apprendre et pourquoi vouloir que tous les élèves soient diplômés. Surement, si ce n’est que lorsque les Élus se retrouvent à un diner, ils vantent le nombre de diplômés de leur pays. Aux mêmes titres, une société qui répond à un appel d’offre indique le nombre de diplômés mais n’indique pas ses compétences. Nous comprenons mieux les chantiers à rallonges et les malfaçons outrancières. Et c’est comme ça en France depuis des années.
Qu’apprenions-nous à l’école.
Nous apprenions le français, les mathématiques et le calcul mental, l’histoire de France, la géographie, nous faisions du sport, etc…
Quand à l’histoire de France, elle a en parti disparue pour éviter de vexer certains d’élèves et parents. Il faut mieux apprendre l’histoire des autres. C’est plus politiquement correct que de parler de la bataille de Poitiers en 732.
Tous les élèves savaient que Vasco de Gama n’avait pas inventé la lessive du même nom. J’ai un gros doute pour les jeunes d’aujourd’hui !!!
Un élève de CP faisait 15 heures de français par semaine, réduit à 9 heures en 2006.
De fait, un bachelier aura reçu 800 heures de français en moins que ses parents, mais on lui aura appris la théorie du genre, les Iels et comment se servir de ses 2 pouces pour saisir un SMS !!!
Aujourd’hui, ils savent seulement que le SMS est plus rapide et moins couteux qu’une lettre et que l’on peut écrire n’importe comment. Il n’y a pas de règle d’orthographe…
Il est vrai que, si l’on se rapporte à mon article « Le cerveau et ses hémisphères droit et gauche » où je vous démontre que le cerveau ne lit pas les mots par lettre mais comme un tout, ils ne se trompent pas.
A l’époque, l’enfant n’était pas le roi. L’école n’était pas une garderie…
Sans « parents d’élèves » derrière lui, sans télévision, sans portables, l’enseignant pouvait enseigner !
Aucun enfant ne parlait, ne chahutait en cours, les classes étaient paisibles ! Sinon les punitions tombaient…
A l’époque si l’enfant avait des difficultés pour apprendre, l’instituteur s’occupait de lui et dans le pire des cas, le faisait redoubler.
Aujourd’hui, c’est l’éducation nationale et les parents qui choisissent, il ne faut surtout pas que la France soit remplie de cancres…
Mais alors, à qui profite le « crime »…
Nous pourrions croire que ce sont les élèves les heureux bénéficiaires, certainement, vu que lorsque nous sommes enfants, nous préférons les vacances au travail, mais je n’en suis pas si sûr.
Surtout, lorsque je vois des enfants qui arrivent à 8h00 à l’école et en repartent vers 18h00 voire 19h00 après la garderie.
Soit, de 10h00 à 11h00 de présence à l’école. Elle n’est pas belle la vie !!! Vos parents pleurent dès qu’ils dépassent 7 heures de travail par jour alors même que leurs enfants en font de 10h à 11h.
Je pense que le premier bénéficiaire est le corps enseignant qui a 15 jours de vacances tous les 2 mois, tous ses weekends, tous ses mercredis, 7 semaines l’été et attention, un syndicat puissant. S’ils ne sont pas d’accord avec le ministre de l’éducation, ils crient à la grèves…
Le deuxième bénéficiaire, ce sont les parents qui, même si beaucoup se plaignent de l’enseignement apporté à leurs enfants, préfèrent de loin les weekends et les vacances. De toutes façons, si leur enfant ne réussit pas à l’école, c’est parce que les Profs sont nuls…
Et pour conclure sur les vacances scolaires.
Donc, arrêtez de nous suriner, avant de faire un enfant, pensez que vous allez être obligé de l’élever. Ne demandez pas aux autres de le faire pour vous ou de trouver des solutions à vos problèmes.
Je pense que vous avez assez de la prime de rentrée scolaire pour les parents et de tous les avantages et vacances pour les enseignants.
Sauf qu’en réfléchissant, j’ai bien des solutions aux problèmes des parents, cela s’appelle le préservatif ou la Sod…e.
Et pour les enseignants, traversez la rue car selon vous et vos immenses compétences il y a du travail.