La voiture électrique vs la voiture thermique. Cette dernière sera t’elle détrônée ? Je doute ou du moins ce n’est pas pour de suite.

La voiture électrique se heurte à des obstacles bien réels. Et de fait, est-elle la solution miracle ?

Plusieurs raisons me font penser que non et voici mes déductions.

Le réseau de recharge des voitures électriques vs voitures thermiques.

Premièrement, un réseau de recharge très insuffisant. Même si l’État a dû faire pression sur les distributeurs d’énergie. A première vue et vu le nombre croissant de station de recharge qui sont nées sur les autoroutes il y a dû y avoir des contreparties. Enfin, nos impôts ont dû financer les installations…des stations-services.

De plus, pour pallier à l’incompétence et l’ignorance de nos Élus, ils sollicitent les particuliers pour mettre à contribution leur prise personnelle. Après quoi, ils leur font miroiter l’énorme pactole qu’ils vont gagner sauf qu’un jour le fisc les rattrapera.

L’autonomie des voitures électriques vs voitures thermiques.

Après cela, une autonomie décevante des voitures électriques. Par ailleurs, qui n’a pas un ami qui possède malgré lui une voiture électrique.

Pour info, avec un Citroën Jumper neuf, Banlieue de Bordeaux / banlieue de Toulouse (soit 250 km) 3 recharges. Ainsi que le chauffage coupé donc fenêtre ouverte pour la buée. Il doit y avoir mieux pour circuler en hiver !!!

Après cela, avec une Renault Zoé d’occasion, pour faire Bordeaux via bassin d’Arcachon il faut recharger au travail sinon, on ne rentre pas à la maison le soir. Que du bonheur si l’on a une maitresse, l’excuse est fournie par la voiture…

Le prix des voitures électriques.

A première vue le coût d’acquisition d’un véhicule électrique moyen est plus élevé que celui d’une voiture thermique. Car même si ces voitures sont aidées de primes diverses pour en baisser le prix, elles sont chères. Alors que leur entretien n’est en moyenne que de 20à 30% moins cher que pour une voiture thermique.

Le coût pour remplacer les batteries.

Après cela, le prix des batteries est outrancier.

Sachant que même si le prix des batteries baisse, elles sont encore très chères. Le prix oscille entre 8 000€ et 40 000€ selon le modèle d’auto.

Tout en reconnaissant que la durée de vie de la batterie n’est pas liée aux kilomètres parcourus.  Il est lié aux cycles de charge et décharge. Donc, que vous rouliez peu ou beaucoup, la durée moyenne d’une batterie neuve sera toujours de 1 000 à 1 500 cycles de recharge. Mais toutes ces moyennes sont les données des constructeurs et nous savons tous qu’ils mentent. Je miserais plus sur de 800 à 1200 cycles de recharges. Et attention, même si vous êtes pressé, à ne pas vous amuser à des recharges sans aller au maxi de la batterie. Car cela fera de toute façon 1 cycle de recharge. Ce n’est pas comme votre voiture thermique où vous pouvez ne mettre que 10€ de carburant sans problème.

Les vendeurs vous conseilleront aussi de faire des charges lentes pour limiter le vieillissement de la batterie. Sur le papier c’est bien, mais allez-vous vraiment rester 6 heures à la station avant de repartir, je doute. Donc automatiquement, recharge rapide baisse le nombre de cycles de recharges.

Et enfin, est-ce que la batterie d’une voiture électrique se décharge si elle ne roule pas ?

La réponse est malheureusement oui. La batterie a une déperdition d’énergie. La batterie se vide à l’arrêt pour se maintenir à une certaine température.

Donc et si vous avez de la chance, le remplacement de la batterie sera au bout de 5 à 6 ans. Aie, voilà la facture pour soi-disant sauver la planète.

Autant de freins à une adoption massive de la voiture électrique.

Le seul côté positif est la durée de vie du moteur électrique.

Selon les constructeurs et à raison de 30 000 Km/an vous pourriez largement faire 1 million de kilomètres. Donc un peu plus de 30 années. Ce sont vraiment des rigolos. Notamment, quand on sait qu’au bout d’une quinzaine d’années à peine ils ne feront plus les pièces détachées de cette voiture. Quand bien même, connaissez-vous beaucoup de particulier qui font 30 000 Km/an. Ils ne savent pas quoi inventer pour vendre leurs poubelles électriques.

La pollution des voitures électriques.

Par ailleurs, si une voiture électrique émet de trois à cinq fois moins de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique sa fabrication pose de nombreux enjeux. L’extraction, de minerais et de métaux rares notamment, est très néfaste pour l’environnement. Le secteur minier est l’un des plus gros pollueurs au monde et assure un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.

La voiture électrique n’est pas verte en soi, car sa production est polluante et esclavagiste.

Le besoin en eau pour éteindre une voiture électrique en feu.

Mentionnons aussi que les pompiers se sont aperçus que si pour éteindre une voiture thermique en feu, 2000 à 3000 litres suffisaient, ce n’est pas le cas pour une voiture électrique. Certaine demande jusqu’à 150 000 litres d’eau. Merci l’écologie.

Conclusion sur la voiture électrique vs voiture thermique.

• En premier lieu, la voiture électrique a un impact carbone bien plus important que la voiture thermique à l’étape de fabrication. Selon l’ADEME, elle émettrait 50% de plus à ce stade que la voiture thermique

• De même, la voiture électrique, à cause de ses batteries, est plus polluante.

• Ensuite la voiture électrique, toujours à cause de ses batteries, est très gourmande en eau.

• Après cela, pour absorber la demande croissante d’électricité il va falloir augmenter le parc nucléaire.

• Également, l’exploitation des mines où sont extrait les minerais est génératrice d’expropriations dans beaucoup de pays.

• De plus, et même si elles bénéficient d’aide payées par ceux qui ne peuvent pas s’offrir une voiture neuve, elles sont trop chères.

• De toute façon, leur autonomie est ridicule. L’autonomie est calculée sans phares allumés, sans les essuie-glaces et sans le chauffage ou la climatisation.

Finalement, la voiture électrique est propre mais si et seulement si nous supprimons les batteries.

Donc de fait, peut-être que dans les décennies à venir se sera l’avenir… Mais pour l’instant je dirais non.